Les vagues sont une déformation de la surface des
océans ou des mers ou plus généralement par le
vent. On peut aussi résumer les vagues avec une
expérience la plus simple au monde. Lorsque l’on
jette un pavé dans une mare, non seulement on
perçoit l’énergie cinétique de l’objet mais aussi la
formation d’une onde à expansion circulaire.
De la
même manière le vent « frappe » le dioptre
(limite entre deux milieux aux propriétés physique différentes) de
l’océan et propage donc cette énergie cinétique.
1.
Origine
Une vague est une oscillation de la surface d’un
océan, d’une mer, ou d’un lac. Ce qui entraîne des
variations de pression et à l’augmentation ou la
diminution de la vitesse des fluides. Toutes les
tailles de vagues sont possibles allant de quelques
centimètres à 34 mètres dues à la plus haute vague
observée en 1959 d’après « Ocean
Waves, Bascom, W ». Les vagues sont irrégulières,
avec un groupe de grandes vagues suivies de petites.
Ces vagues forment l’état de la mer qui est alors
exploité. Elles peuvent être comparées à des ondes
sismiques ou le son se propageant dans l’air, les
matériaux ou les fluides.
Le vent est le principal facteur de formation des
vagues. Le vent est un déplacement d'une zone de haute pression ou
anticyclonique vers une zone de basse pression ou
dépression. Ainsi au niveau du dioptre de la mer, le
vent se déplace de manière turbulente et provoque
donc une ondulation plus ou moins forte de la
surface de l’eau. Ceci peut entraîner la
formation de vagues, avec une hauteur dépendant de la
force du vent au moment de la formation. Cette
hauteur peut être
amplifiée par d’autres vents. Elle dépend donc de la
durée d'exposition au vent et de sa zone effective d’action
c'est-à-dire la surface sur laquelle il souffle ou
«son FETCH », il y a donc transfert d’énergie du
vent vers la mer.
A titre d'exemple, un
vent de 40 km/h soufflant sur 200 km durant 15
heures engendre des creux de 2,5 mètres, et de 11 à
14 mètres sur un même intervalle de temps à
souffler à 100 km/h sur un
FETCH(zone
d'action) de
400
km. Certes la
quantité d'énergie produite est faible est faible : 1W/m², mais la surface d’un océan
comme l’océan atlantique est d’environ 91,6 millions
de km² et celle de l’océan pacifique 178,7 millions
de km². Lors de la progression de la vague
générée, elle engendre une puissance de
50kW par mètre de côte. De plus la production des
vagues en été est 5 fois moins puissante qu’en
hiver, ceci est favorable à une électrisation car on
consomme plus d'énergie en hiver qu'en été.
D’autre part des événements géologiques spéciaux
comme un séisme ou une éruption volcanique peuvent
provoquer des tsunamis ou des raz-de-marée, ou la chute
de météorites de taille importante peuvent entraîner des vagues de tailles
importantes. Selon la théorie d’Airy, les vagues
peuvent être périodiques et de forme sinusoïdales
variables pour des vagues de faibles cambrures ou de
petites tailles.

2. Intensité des vagues
La puissance
théorique des vagues est de plusieurs dizaines
de milliers de watt par kilomètre carré. Par
exemple dans l’Atlantique nord, un mètre de
vagues soulève environ une énergie de 90 kW.
Cela peut aussi se comparer que pour une bande
de 10km de longueur, correspond à la
production d’une centrale thermique. La hauteur et l’intensité
des vagues dépendent des conditions
météorologique, elles sont responsable de l’état de la mer
qui est représenté
avec l’échelle des Beauforts
pour la navigation.
Il y a plusieurs
moyens de mesurer cette intensité, soit avec des
bouées houlographes, perche à houle, radar à
houle ou soit à partir de la pression sous
marine, grâce à des marégraphes hautes
fréquences ou avec des courantomètres, c’est une
sorte de tube avec une hélice munie de 5
ou 6 pales. Ces instruments
ont pour vocation de mesurer l’intensité du
courant et leur direction. Les courants peuvent
déterminer la direction des vagues, par exemple
dans les passages étroits comme les chenaux ou
les ports.
L’énergie des vagues s’exprime en kilowatt par
mètre de front d’onde (kW/m) c’est-à-dire, la
puissance de la vague sur un mètre de front.
Les valeurs les plus élevés se situent au Cap Horn
dans l’hémisphère Sud, au Sud de l’Amérique du
Sud, cette puissance
est égale à 100kW/m. Le Golfe de Gascogne ,proche
de nos côtes métropolitaines, se trouve à environ 40kW/m.
La ressource énergétique de cette énergie au niveau mondiale s’élèverait entre 1,3
et 2 TW, soit 1012 Watt comparé à la production
électrique mondiale
de 2004 de 17000TWh d’après le "World Energy concil". L’énergie
captée avec les moyens envisagés, aujourd’hui, serait de l’ordre
de 140 à 750 TWh/an.

Potentielle mondiale des vagues exprimés en KW/m